Quelques jours seulement après l’ouverture d’Avengers Campus, les premiers retours sur l’attraction Avengers Assemble Flight Force sont plus que mitigés. L’attraction, reprenant le parcours et les infrastructures de l’ancien Rock’n’Roller Coaster Avec Aerosmith, laisse comme un gout d’inachevé pour les visiteurs et passionnés qui ont pu découvrir cette nouvelle mouture. Mais ils ne sont pas les seuls à exprimer leur déception. En effet, la direction de Disneyland Paris ainsi que plusieurs exécutifs de la Walt Disney Company ayant pu tester cette nouvelle version auraient fait part de leur mécontentement sur cette nouvelle attraction. Bob Chapek et Josh d’Amaro auraient notamment été déçus de la qualité globale de l’attraction. Après une file d’attente et un préshow de grande qualité créant une forte attente pour les visiteurs, l’aventure dans l’espace pour combattre les missiles Kree ne serait pas considérée comme répondant aux standards Disney.
Les responsables en question ont de bonnes raisons d’afficher leur mécontentement; cette ouverture d’un coaster Avengers ayant lieu quelques mois seulement après l’ouverture d’un autre coaster sur le thème des Gardiens de la Galaxie, Cosmic Rewind à EPCOT. L’aventure, qui se passe également dans l’espace, est en effet bien plus immersive et réussie, donnant un point de comparaison important avec l’attraction tout juste livrée à Disneyland Paris.
Walt Disney Imagineering et Disneyland Paris travailleraient d’ores et déjà à une réhabilitation de l’attraction dans les mois à venir afin améliorer l’experience globale. Nous n’avons pas encore tous les détails à propos cette version 2.0 d’Avengers Assemble Flight Force mais il semblerait que l’ajout d’écrans, le perfectionnement de l’existant ainsi que l’ajout d’effets divers puissent faire partie de cette phase de mise à niveau.
Aucune date n’a pour le moment pu être confirmée auprès de nos sources, mais il semblerait que cette fermeture pourrait avoir lieu au début de l’année 2023, lors de la période creuse qui s’étends en général de janvier à mars.
La question de la responsabilité en interne sur l’attraction livrée se pose et les différentes parties ayant pris part à la conception et à la réalisation de l’attraction semblent se rejeter la faute. Nos sources interrogés, nous ayant également fait part de leur déception quand à la qualité de l’aventure bien en amont de l’ouverture, nous indiquent que cet échec serait du à un manque de budget. Ils nous affirment que la direction de Disneyland Paris, maitre d’ouvrage, a été alertée il y a plusieurs mois et aurait tardé à réagir. L’une d’entre elle nous indique « qu’il n’est de toutes façons pas l’heure de régler ses comptes, mais de trouver des solutions pour améliorer au plus vite l’attraction ».